Ce lieu devient un creuset effervescent où s'élaborent un nouveau langage et une nouvelle sensibilité. Une première période, nommée « fauvisme catalan », commence en 1918 avec sa première exposition, et se prolonge jusqu'en 1919 avec la toile Nu au miroir. Joan Miró meurt à Palma de Mallorca en 1983, à l'âge de 90 ans. En 1921 a lieu sa première exposition parisienne à la galerie La Licorne (organisé par Josep Dalmau), préfacée par Maurice Raynal. « Le peintre n'a pas voulu rester à l'écart de la construction de sa fondation, ni se limiter à des donations […] Il tenait à participer concrètement, par une œuvre de peintre, au travail collectif des architectes, des maçons, des jardiniers […] Il choisit pour ce faire le lieu le plus retiré : le plafond de l'auditorium, où sa peinture pourrait donner une racine vivante à l'édifice[G 23]. Il soutient l'Espagne républicaine sans aucune réserve. Une fois faits, les collages me servent comme point de départ pour des peintures. Ses premiers essais, à l'été 1932, datent de sa période surréaliste et s'intitulent « objets poétiques ». Il prend part à l'Associació d'amics de l'Art Nou (Association d'amis de l'Art nouveau), avec des personnes telles que Joan Prats, Joaquim Gomis et l'architecte Josep Lluís Sert. Miró apprend de ce professeur la simplicité de l'expression et les tendances artistiques à la mode[B 1],[F 1]. Les traits épais sont faits avec de la couleur noire, et ses toiles sont pleines de peintures et d'esquisses qui rappellent toujours les mêmes thèmes : la terre, le ciel, les oiseaux et la femme. Parmi les dernières toiles confisquées par la police, lors de l'Opération artiste, on trouve principalement des pièces de Miró, Picasso, Tàpies et Chillida[85],[86]. Miró et Braque « […] entretiennent une relation d'amitié et de confiance, encore qu'on puisse avancer sans risques que le voisinage d'alors et l'amitié de toujours n'ait pas fait dévier d'un millimètre le chemin de l'un et de l'autre[G 11] ». C'était le trait d'union entre le, « une vacance totale, une crise absolue du modèle », « que par commodité nous appellerons “les fonds gris”, « ce voyageur tellement pressé qu'il ne sait pas où il va, « Oui, Miró a voulu assassiner la peinture, il l'a assassinée avec des moyens plastiques, par un art plastique qui est l'un des plus expressifs de notre temps. Son père, Miquel Miró i Adzeries, fils d'un forgeron de Cornudella, est orfèvre et possède une bijouterie-horlogerie[6]. La même année, la galerie Maeght organise à Paris les expositions importantes de ses œuvres et, en 1954, il reçoit le Prix de la Gravure à la Biennale de Venise, aux côtés de Max Ernst et de Jean Arp[6]. Joan Miró i Ferrà (April 20,1893 – December 25,1983) was a world renowned Spanish Catalan painter, sculptor, and ceramist who was born in the sea port city of Barcelona. Toutefois, si des œuvres de l'artiste ont été reproduites dans La Révolution surréaliste, si Breton l'a déclaré « le plus surréaliste d'entre nous » et si Miró a participé à une exposition collective du groupe, son adhésion au mouvement ne va pas sans réticences. Europe lost an entire generation. Self-contained in his manners and public expressions, it is through art that Joan Miró showed his rebelliousness and a strong sensitivity to the political and social events around him. La même année, Nuremberg organise la première exposition posthume de Miró puis, en 1990, la Fondation Maeght de Saint-Paul de Vence dévoile elle aussi une rétrospective intitulée « Miró ». Il tente de dépasser ce qui a fait le prestige de ses toiles : la couleur vive et le dessin géométrique. En 1983, en collaboration avec Joan Gardy Artigas, l'artiste réalise Femme et oiseau, sa dernière sculpture, qui est destinée à la ville de Barcelone. Il s'initie aussi à la lithographie. C'est ainsi qu'il explique La Course de taureaux : la corrida n'y est qu'un prétexte à la peinture, et le tableau est plus illustratif que véritablement révélateur. Miró n'a que très brièvement effleuré le surréalisme, il n'en est pas un véritable représentant[G 29]. L'association a pour objectif de faire connaître les nouvelles tendances artistiques internationales et de promouvoir l'avant-gardisme catalan. Monday, April 11, 2011. « Miró » redirige ici. In the much acclaimed painting ‘Dog Barking at the Moon’ (1926), he painted a colorful dog barking at the moon. Le pianiste Georges Cziffra rachète les ruines de la collégiale Saint-Frambourg de Senlis, en 1973, afin accueillir sa fondation créée l'année suivante. Dans cette œuvre, Miró mêle des traits de Cézanne avec des symboles peints à la façon des cubistes, Juan Gris et Pablo Picasso. Ce que je me propose de faire est de travailler longtemps sur les toiles et de les achever autant que possible. Encadré d'Otto Hahn: Ehrich Riewert, « Les Ubus de Miró » dans Paul Edwards (dir.). Les deux compagnons font tous types d'essais de cuisson et de fabrication d'émaux. Le peintre les dessine et leur réalisation est confiée au maître-verrier de Reims, Charles Marcq[43]. Miró respecte le vœu de son père et commence par étudier le commerce, à partir de 1907, pour avoir une bonne formation et réussir à être « quelqu'un dans la vie ». He remained active till the very end of his life. They wanted him to establish himself in a more stable career, and in accordance with their wishes he went to a business school and started working as a clerk. He suffered from heart disease. Joan Miro was a 20th century Catalan Spanish artist known for his Surrealist works. Le ciel du village l'inspire, et il commence à peindre une série de 23 petites toiles, dont le titre générique est Constellations. They had a happy and stable marriage. C'était le trait d'union entre le Montmartre des surréalistes, et les “attardés” de la rive gauche[15]. La banque espagnole La Caixa utilise depuis les années 1980 une œuvre de Miró comme logo : une étoile bleu marine, un point rouge et un point jaune. Tous les représentants du groupe surréaliste signent une invitation à l'exposition. Pour André Breton, Miró constitue une recrue de choix pour le mouvement surréaliste. Après avoir réalisé l'affiche Aidez l'Espagne, pour l'édition d'un timbre postal destiné à aider le gouvernement républicain espagnol, Miró se charge de peindre des œuvres de grandes dimensions pour le pavillon de la Seconde République espagnole, à l'exposition internationale de Paris de 1937, qui est inaugurée au mois de juillet[6]. Il ne la travaille pas comme l'ont fait les cubistes, en coupant le papier délicatement et en le fixant à un support. When German troops arrive in France, Joan returns to Spain and finds his definitive style. En 1922, la toile La Ferme marque la fin de cette période et l'avènement d'une technique nouvelle marquée, par la pensée surréaliste. ». Celle-ci est en effet formée de points courbes, lignes droites, volumes oblongs ou massifs, cercles, carrés, etc.[49]. La toile Portrait de V. Nubiola annonce la fusion du cubisme avec d'agressives couleurs fauves[C 1]. Il reste également des dessins de l'époque où Miró reçoit les cours de Josep Pascó, professeur d'arts décoratifs de l'époque moderniste. ». La première source d'inspiration de Miró sont les deux infinis, depuis l'infiniment petit des brindilles de la « calligraphie mirónienne » jusqu'à l'infiniment grand des espaces vide des constellations. Selon les paroles de Miró : « […] l'idée d'un grand disque rouge intense s'impose pour le mur le plus grand. Peu après, en 1929, Miró présente le jeune Salvador Dalí au groupe des surréalistes. En 1967, il conçoit Femme, Tête et oiseau, Personnage et oiseau, puis dans les années 1970, Monument (1970), Constellation et Personnage (1971). D'autres dessins du maître, exécutés peu avant sa mort, portent la mention « en souvenir de Modest Urgell » et résument la profonde affection de Miró envers son professeur. En accord avec la volonté de l'artiste, la nouvelle institution devrait promouvoir la diffusion de toutes les facettes de l'art contemporain. En ce moment je ne m’intéresse qu’à la calligraphie d’un arbre ou d’un toit, feuille par feuille, branche par branche, herbe par herbe, tuile par tuile. Cette véritable langue poétique de Miró reflète l'évolution de son rapport au monde : « Je suis bouleversé quand je vois dans un ciel immense, le croissant de la lune ou le soleil. Et de l'exposer à Barcelone[39]. Les Galeries Dalmau de Barcelone accueillent la première exposition individuelle de Joan Miró, du 16 février au 3 mars 1918[9]. Miró fait un séjour à Varengeville-sur-Mer, sur la côte normande, dans une villa offerte par son ami, l'architecte Paul Nelson. He received an honorary degree from the University of Barcelona … Le fond initial de la fondation 5 000 pièces vient de Miró et de sa famille. 1947 – Commissioned to create a mural for the Terrace Hilton Hotel in Cincinnati, Ohio De cette période sont issues les huiles sur toile Femme et oiseau (1959, en continuité de la série Femme, oiseau, étoile), Femme et oiseau (1960, peintures VIII à X sur toiles de sac). 947, illustrated in color p. 219. Plus tard, de retour à Barcelone, il reçoit l'aide du fils de Josep Llorens, Joan Gardy Artigas. Miró continue pendant des années à passer ses étés à Mont-roig, comme il en avait l'habitude. En 1974, les Galeries nationales du Grand Palais, à Paris, organisent une grande exposition rétrospective pour son 80e anniversaire[6], alors que l'année suivante, la Fondation Miró est construite par Luis Sert à Montjuïc, sur les hauteurs de Barcelone. On trouve très souvent des étoiles dans mon œuvre parce que je me promène souvent en pleine nuit, je rêve de ciels étoilés et de constellations, cela m’impressionne et cette échelle de l’évasion qui est très souvent mise en valeur dans mon œuvre représente une envolée vers l’infini, vers le ciel en quittant la terre. Les fonds sont généralement sombres, peints sur papier épais, comme on peut le voir sur la toile Homme et femme face à une montagne d'excréments (1935), Femme et chien face à la lune (1936). C'est avec Artigas, dès 1944, que Miró atteint la maîtrise de cet art. Cézanne lui apporte également la construction des volumes cubistes. Les céramiques forment des mosaïques[45]. Bernard Heitz, « Miró, le tagueur d'étoiles », Yvon Taillandier, entretien publié en 1959, dans, Sous le même titre, Miró produit, en 1973, 13, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Homme et femme face à une montagne d'excréments, exposition internationale de Paris de 1937, Danseuse entendant jouer de l'orgue dans une cathédrale gothique, Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, Peinture-poème « Une étoile caresse le sein d'une négresse », Joan Miró a la Viquipèdia, Estat de la qüestió el juny de 2016. petit-bulletin.fr du 17 juillet 2013, Grande bande – Joan Miró. Ces tendances apparaissent dans Le Champs Labouré, notamment. Ceci ne veut pas dire que ces paysages deviendront cubistes ou rageusement synthétiques. Worried about their son’s well-being, his parents finally let him follow his heart. Il s'initie également à la chalcographie et produit les planches pour Le Désespéranto, l'un des trois volumes de l'ouvrage L'Antitête, de Tristan Tzara. À la fois satisfait et désorienté par l'ampleur du bâtiment, le peintre s'affaire à animer et à peupler ce grand espace vide[A 3]. Une des plus intéressantes peintures de cette période est sans doute le Carnaval d'Arlequin (1925). Son « lyrisme spontané de la ligne vivante, avec une progressive intrusion dans le merveilleux », aboutit ainsi à l'idéogramme dans un espace irréaliste[G 7] et à ces « tableaux à déchiffrer[20] », à partir desquels Miró aborde la série « que par commodité nous appellerons “les fonds gris”[G 8] », et dont Pastorale, La Lampe espagnole, Portrait de Mademoiselle K, La Famille, et Portrait d'une danseuse espagnole, font partie[G 9]. Bon nombre des peintres de la nouvelle génération ont volontiers reconnu leurs dettes envers lui, notamment, « Épisode angoissant de l'histoire espagnole, l'horreur ressentie par tout un peuple de la mise à mort par le supplice du garrot d'un jeune, « Quarante ans après ses premières colères devant la bêtise qui parfois ronge le monde, le Catalan est encore capable de crier, à travers sa peinture, son dégoût. En 1972, Miró expose ses sculptures au Walker Art Center de Minneapolis, au Cleveland Museum of Art et à l’Art Institute of Chicago. Elle est exposée à côté d'œuvres de Giorgio de Chirico, Paul Klee, Man Ray, Pablo Picasso et Max Ernst. Joan Miró i Ferrà (20 April 1893 – 25 December 1983) was a Spanish painter, sculptor, and ceramicist born in Barcelona. La présence d'amis sûrs et engagés dans la même aventure que lui hâte la rupture décisive qu'il est en train de provoquer[G 5]. Miró trouve dans l'inconscient et dans l'onirisme — matériaux offerts par les techniques surréalistes — l'inspiration de ses futures œuvres. En 1912, il intègre donc l'académie d'art dirigée par Francesc d'Assís Galí i Fabra, et y découvre les dernières tendances artistiques européennes. Dans cette série, Miró abandonne la peinture de ses rêves surréalistes. A museum dedicated to his work, the Fundació Joan Miró, was established in his native city of Barcelona in 1975, and another, the Fundació Pilar i Joan Miró, was established in his adoptive city of Palma de Mallorca in 1981. Ces pièces sont d'abord exposées à Paris. Au café Cyrano, il reste d'ailleurs silencieux. At the age of 14, he went to business school in Barcelona and also attended La Lonja’s Escuela Superior de Artes Industriales y Bellas Artes in the same city. Cependant, Miró expérimente une large gamme de techniques pour confectionner ses peintures : pastel, peinture sur papier de verre, aquarelle, gouache, peinture à l'œuf tempera, peinture sur bois et cuivre, entre autres[6]. Il y a peu de différence entre ces premières céramiques et les peintures et lithographies de la même époque. En 1973, il crée Grand personnage. ». He was honored with the prestigious Guggenheim International Award in 1958. Miró est cordialement introduit dans le groupe[B 3]. » Le mot « Espoir » étant conçu comme une forme de dérision[G 20]. La première a lieu le 14 avril 1932 et rencontre un grand succès. Si, de 1955 à 1959, Miró se consacre entièrement à la céramique, en 1960, il recommence à peindre. Ceux-ci mesurent respectivement 3 × 15 m et 3 × 7,5 m, et sont inaugurés en 1958. Ce dernier triptyque a été terminé dans un contexte politique douloureux, au moment de la mort par garrottage du jeune Salvador Puig i Antich, que Miró qualifie de nationaliste catalan, dans un entretien avec Santiago Amón pour El País Semanal (Madrid, 18 juin 1978[38]). Eventually he established himself as a prominent painter and also became known for his works as a sculptor and ceramicist. Avec cette exposition s'achève sa période dite « réaliste »[6],[10],[16],[17]. In 1972, he created The Joan Miró foundation, Center for Study of Contemporary Art. The Fundació Joan Miró, a museum dedicated to his work was established in his native city of Barcelona in 1975, and another, the Fundació Pilar i Joan Miró, was established in his adoptive city of Palma de Mallorca in 1981. Il se lie d'amitié avec les poètes Pierre Reverdy, Max Jacob et Tristan Tzara. Dans les paysages peints à cette époque, Miró use d'un vocabulaire nouveau, fait d'iconographie et de symboles méticuleusement sélectionnés et organisés. Il n'en reste que des photographies en noir et blanc[B 8]. Un quartette à cordes, originaire d'Austin (Texas), est fondé en 1995, sous le nom de Quartette Miró[82]. A museum dedicated to his work, the Fundació Joan Miró, was established in his native city of Barcelona in 1975, and another, the Fundació Pilar i Joan Miró, was established in his adoptive city of Palma de Mallorca in 1981. Thus he moved to Paris in 1920 though he continued to spend his summers in Catalonia. Miró est surtout le compagnon de route du mouvement et il mène avec discrétion sa propre expérience poétique et picturale, « […] qui le portera à l'extrême du possible de la peinture et au cœur même de cette surréalité véritable dont les surréalistes n'ont guère reconnu que les marges[G 27] ». WWI brought with it total warfare where civilians and soldiers alike were massacred. Les bâtiments sont de Josep Lluís Sert, disciple de Le Corbusier, complice et ami des grands artistes contemporains, avec lesquels il a déjà collaboré (Fernand Léger, Alexander Calder, Pablo Picasso)[G 22]. ’The Farm’ which he painted between the summer of 1921 and winter of 1922 was one of his earliest paintings after moving to Paris. Son ami, Michel Leiris, explique qu'il est souvent l'objet de moqueries pour sa correction un peu bourgeoise, son refus de multiplier les aventures féminines et pour sa mise en avant du pays natal et rural contre le centre parisien[F 3]. His use of interior emotion to drive abstract expression would become a great influence on the Abstract Expressionists. Après son installation à Paris, et malgré les difficultés qu'il rencontrait, Miró écrivait à son ami Ricart en juin 1920 : « Définitivement plus jamais Barcelone! Malgré des réticences, son père appuie sa vocation. Il doit maintenant lutter contre le réalisme, la tradition, la convention, l'académisme et le cubisme, et se frayer un chemin personnel au-delà de Duchamp et de Picabia, pour inventer un langage nouveau[G 5]. « Je commence mes tableaux sous l'effet d'un choc que je ressens et qui me fait échapper à la réalité. This brilliant work of art was unfortunately lost during the September 11 attacks. An erstwhile accounting clerk, Miró devoted himself to art after suffering a nervous breakdown. Située dans le parc Joan-Miró de Barcelone près d'un étang artificiel, l'œuvre de 22 mètres de haut représente une forme oblongue, surmontée d'un cylindre évidé et d'une demi-lune. Les peintures de l'artiste Joan Miró ont un grand succès sur le marché de l'art et se vendent à des prix très élevés. Il ne se limite pas à l'aspect tragique de la course, il y introduit nombreuses évocations comiques[60]. Les toiles sont déroutantes par leur simplicité, leur spontanéité et leur désinvolture. La réalité extérieure ne l'inspire plus. Il collabore avec Josep et Joan Artigas pour la réalisation des céramiques, et avec Sert pour la conception de l'ensemble[G 20]. Réalisée de 1924 à 1925, le maître l'exécute à une époque de sa vie économiquement difficile où il souffre, entre autres, de pénurie alimentaire et à laquelle le thème de l'œuvre est lié : « J'ai essayé de traduire les hallucinations que la faim produisait. Miró est sensibilisé à la sculpture par son maître, Gali. I am a learning artist myself and, if you don't mind I have a few questions I hope to discuss with you? Après, on verra. La première a lieu le 4 mai 1926 à Monte-Carlo, et est jouée le 18 mai au théâtre Sarah Bernhardt de Paris. Au 45, rue Blomet, Miró rencontre des peintres et des écrivains qui deviennent ses amis : André Masson, Max Jacob, Antonin Artaud. L'artiste prend l'habitude de recueillir toutes sortes d'objets divers et de les utiliser pour créer des sculptures hétéroclites. Walter Eben avance une explication : Miró n'aime que les sensations colorées de l'arène qui lui fournissent toute une série d'harmonies et de tons fortement évocateurs[58]. Suivant son départ pour Paris, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère[4]. Il faut devenir un Catalan international[A 1]. L'influence cubiste est encore vive et on peut la percevoir par l'usage des angles, de la composition par plans découpés et également par l'emploi de couleurs vives (Autoportrait, 1919, La Table (Nature morte au lapin), 1920). En 1980, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le ministère de la Culture[44]. Les décors sont faits à partir de volumes et de divers objets dotés de mouvement. Il en fait plus tard le commentaire suivant : « J'étais habitué à couper dans des journaux des formes irrégulières et à les coller sur des feuilles de papier. Il lui faut retrouver le « sursaut de la fureur iconoclaste de sa jeunesse[G 18] ». The painter, Joan Miró, was born in Barcelona in 1893 and died in Mallorca in 1983. Léonce Rosenberg, qui s'occupe des toiles de Pablo Picasso, accepte de la prendre en dépôt. Miró continue ses recherches et crée les Dix-huit peintures selon un collage, à partir d'images extraites de publicités de revues. Et de l'exposer à Barcelone, « livrent à un conciliabule enthousiaste pour l'installation de 13 œuvres du, « C'est grâce à leur générosité inégalée que s'est ainsi constitué un fabuleux patrimoine, unique en France, un lieu privilégié pour mieux partager les rêves de Joan Miró, « Le peintre n'a pas voulu rester à l'écart de la construction de sa fondation, ni se limiter à des donations […] Il tenait à participer concrètement, par une œuvre de peintre, au travail collectif des architectes, des maçons, des jardiniers […] Il choisit pour ce faire le lieu le plus retiré : le plafond de l'auditorium, où sa peinture pourrait donner une racine vivante à l'édifice, « un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne, « Un ami de Miró qui connaissait bien les caractères japonais, parvient à “lire” dans une série de signes inventés par le peintre, la signification même qu'il y avait attachée. Après quelques modifications par l'artiste, celle-ci est reprise par l'Office du tourisme espagnol. His father was a goldsmith and watchmaker. La thèse de Roberta Bogni indique qu'il a été plutôt pratiquant et qu'il donna une éducation catholique à sa fille. Le peintre accepte et part à Monte-Carlo au début de l'année 1932, peu après la naissance de sa fille unique, Dolorès, le 17 juillet 1931. L'hiver prochain, messieurs les critiques continueront à dire que je persiste dans ma désorientation. J'y ai découvert tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai. C'est un changement qu'il appelle de ses vœux, et qui est réalisé avec l'aide de l'architecte Josep Lluís Sert, qui conçoit pour lui un vaste atelier au pied de la résidence de Miró. Le bâtiment est construit selon un concept éloigné des notions de musées généralement admises à cette époque, il cherche à promouvoir l'art contemporain plutôt qu'à se dédier à sa conservation. His friend designed the buildings, and he donated all his art to this place, which was about 240 paintings, 175 sculptures, nine textiles, four ceramics, and 8,000 drawings. Walter Erben souligne ainsi le rapport entre les symboles de l'artiste et les idéogrammes chinois ou japonais : « Un ami de Miró qui connaissait bien les caractères japonais, parvient à “lire” dans une série de signes inventés par le peintre, la signification même qu'il y avait attachée[53]. Georges Hugnet explique que Miró ne peut se défendre qu'avec sa propre arme, la peinture : « Oui, Miró a voulu assassiner la peinture, il l'a assassinée avec des moyens plastiques, par un art plastique qui est l'un des plus expressifs de notre temps.